Etat-civil et famille :
LAPRADE Victor Pierre Marin Richard de
Né le 13/1/1812 à Montbrison (42).Décédé le 13/12/1883 à Lyon (69).
Renseignements complémentaires :
Son grand-père maternel, Antoine Chavassieu, maire de Montbrison, est fusillé à Feurs, avec dix autres parents des Laprade, dans un massacre ordonné par le proconsul Javogne.
Il épouse Marie Louise Stéphanie Hélène dite Nelly Esquirou de Parieu, fille de d'Hippolyte, maire d'Aurillac et sénateur, et de Elisabeth Teilhard.
Cinq enfants.Profession du père : Jacques, médecin puis professeur de clinique à l'école de médecine de Lyon.
Formation et titres :
Doctorat ès lettres(1848). (Aix).
Sujet : Thèse française : Du sentiment de la nature dans la poésie d'Homère. - Aix : impr. De Nicot et Pardignon, 1848, 138 p.
Thèse latine : De philosophia hippocratis. - [S.l.] : Typis Nicot et Pardigon, 1848, 11 p.
Carrière :
Postes en faculté:
Poste | Discipline | Année début | année fin | vile |
chargé de cours | littérature française | 1847 | 1848 | Lyon |
professeur | littérature française | 1849 | 1861 | Lyon |
professeur honoraire | | 1874 | - | Lyon |
Autres activités :
Avocat.
1871-1873 : Député du Rhône.
lauréat de l'Académie française en 1849 et en 1885.
Membre de l'Académie de Lyon. Publications :
Le Baccalauréat et les études classiques pour faire suite à l'éducation homicide. - Paris : Didier, 1869.
- De l'unité des arts, de leur division, de leurs limites, disc. pron. à la Fac. des Lettres de Lyon le 26 nov. 1850. - Lyon : impr. de L. Boitel, 1850, 38 p.
- Du Principe moral dans la république. Discours prononcé à la Faculté des lettres de Lyon, le 11 mars 1848. - Lyon : Impr. de Boitel, 1848.
- L'Éducation libérale, l'hygiène, la morale, les études. - Paris : Didier, 1873.
- Le Procès de Thraséas, scènes de l'an de J. C. 66. - S. l.], 1863. Extr. du "Correspondant" 15 oct. 1863, pp. 378-415.
- Essais de critique idéaliste. - Paris : Didier, 1882, 391 p.
- De l'Enseignement des langues anciennes considéré comme base des études classiques, discours prononcé à l'ouverture du cours de littérature française à la Faculté des lettres de Lyon, novembre 1851. - Lyon : impr. de L. Boitel, 1852, 24 p.
- Du Génie littéraire de la France, discours prononcé à l'ouverture du cours de littérature française, à la Faculté des lettres de Lyon, en décembre 1847. - Lyon : impr. de L. Boitel, 1847, 38 p.
- Du Sentiment de la nature dans la poésie d'Homère. - Paris : Comon, 1848, 139 p.
- Etc.
Autres informations
Il fait ses études de droit à Aix.
Poète religieux et royaliste, il appartient à l'école de Lamartine.
Combattu par Mérimée et Sainte-Beuve, il échoua à l'Académie française avec 18 voix contre 19 obtenues par Émile Augier, dont le succès fut assuré par le vote d'Alfred de Musset ; il fut élu le 11 février 1858 contre dix candidats, au quatrième tour de scrutin par 17 voix contre 15 données à Jules Sandeau, en remplacement d'Alfred de Musset ; il fut reçu le 17 mars 1859 par Ludovic Vitet.
Membre de la Société des Intelligences ou des Bonnets de coton (1841).
Décoré de la LH.
1873 : admis à la retraite.
Sources
La faculté des lettres de Lyon. Cérémonie du centenaire.
BU, t. 18, n° 113, 1849, p. 119
BA, t. 17, 1874, p. 269
Catalogue BN
Site web : www.academie-française.fr
Eloge de Laprade dans le discours de réception à l'académie française de François Coppée.
Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne]