Etat-civil et famille :
GUERLE Jean Nicolas Marie de
Né le 15/1/1766 à Issoudun (36).Décédé le 11/11/1824 à Paris (75).
Renseignements complémentaires :
Mère : Marguerite Raisson.
Il est issu d'une famille noble originaire d'Irlande, venue en France sous Jacques II.
Le 14 vendémiaire an III (5 octobre 1794), il épouse à Paris, Marie Jeanne Bernier, fille de Pierre et de Geneviève Angélique Pourmarin.
Trois enfants. Sa fille Geneviève Eulalie épouse Jean Joseph François Pelassy de l'Ousle, chef d'institution à Paris.Profession du père : Nicolas
Carrière :
Postes en faculté:
| Poste | Discipline | Année début | année fin | vile |
| professeur | éloquence française | 1809 | 1815 | Paris |
| professeur honoraire | | 1816 | - | Paris |
Autres activités :
Sous le Directoire, il rédige Le Mémorial avec La Harpe, Fontanes et l'abbé de Vauxelles.
1815 : il refuse la place de proviseur du lycée Louis-le-Grand Fonctions enseignantes hors enseignement supérieur :
1801 : professeur de belles-lettres au collège de Compiègne
1802: professeur de rhétorique au prytanée de Saint-Cyr
1805 : professeur de rhétorique et censeur du lycée Bonaparte
professeur de grammaire générale à l'école centrale d'Anvers.
1809 : censeur au lycée impérial.
1815 : refuse le poste de proviseur du lycée Louis-le-Grand. Publications :
Oeuvres complètes de Pétrone avec la trad. française de la collection Panckoucke par M. Héguin de Guerle. Et précédées des Recherches sceptiques sur le Satyricon et son auteur par J. N. M. de Guerle. - Paris : Garnier frères, 1862, XLV-395 p.
- Les états généraux des bêtes (anonyme), 1790.
- Proclamation du camp de Jalès, sous le pseudonyme du Marquis d'Arnay, 1791.
- Origine du temple de l'amour, poème érotique, 1789.
- Les amours, imitation en vers des plus jolis poètes latins, 1794.
- Eloge des perruques, 1799.
- Discours sur la grammaire générale, 1800.
- La Guerre civile. Traduction libre suivie de recherches sceptiques, tant sur la satyre de Pétrone que sur son auteur. - Paris, an VII.
- Stratonice et son peintre, ou les Deux portraits, conte qui n'en est pas un, par Deguerle. Suivent : Phryné devant l'Aréopage, Pradon à la comédie, ou les Sifflets, Bonaparte en Italie, etc. - Paris : impr. de Chaignieau aîné, an VIII, 31 p.
Autres informations
Il fait ses études au collège de Montaigu.
Sources
AN : F17 1431 : enquête 1813.
Charle (Christophe). - Les professeurs de la faculté des lettres de Paris. Dictionnaire biographique 1809-1908. - Paris : INRP / CNRS, 1985, 179 p., 88-89
Catalogue BN
AN : pas de dossier personnel en F17
A. de l'enregistrement, DQ7 3936, 16 avril 1825.
Almanach impérial, puis royal, 1810, 1811, 1812, 1813, 1816
Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne]
