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Etat-civil et famille :

AUBERGIER Pierre Hector
Né le 25/2/1810 à Clermont-Ferrand (63).Décédé le 29/4/1884 à Beaumont, près de Clermont-Ferrand (63).

Profession du père : Gilbert, pharmacien

Formation et titres :

Doctorat ès sciences physiques(1841). (Paris).

Sujet : 1ère thèse : Recherches sur les camphènes. - Paris : Félix Locquin, 1841, 16 p.
2e thèse : Recherches sur le lactucarium. 3. Faits pour servir à l'histoire des eaux sulfureuses. - Paris : Locquin, 12 p.
Thèse de pharmacie : Des combinaisons de l'hydrogène avec les métalloïdes. - [S.l.] : [s.n.], 1835, 44 p.

Carrière :

Postes en faculté:

PosteDisciplineAnnée débutannée finvile
professeurchimie18541876Clermont
doyen en remplacement de Deguin18551876Clermont

Autres activités :

1841 : professeur suppléant à l'école préparatoire de médecine de Clermont-Ferrand.
Membre du conseil général du Puy-de-Dôme.
Membre d'académies de province.

Publications :

De la Culture du pavot en France pour la récolte de l'opium. - Paris : impr. de Vve Bouchard-Huzard, (1850).
- Faits pour servir à l'histoire des eaux sulfureuses. - Paris : impr. de Locquin, 1841.
- Discours prononcé à la séance solennelle de rentrée des facultés et de l'École de médecine, le 19 novembre 1860, par M. Aubergier, doyen de la Faculté des sciences de Clermont. - Clermont-Ferrand : impr. de P. Hubler, 1860.

Autres informations

1861 : suppléé dans son cours à la faculté par Alluard.
1866-1873 : suppléé dans son cours par Duclaux, docteur ès sciences.
1874-1876 : suppléé dans son cours par Truchot.
1875-1876 : suppléé comme doyen par Alluard.
"Au milieu du XIXe siècle, une importante entreprise de culture industrielle fut mise au point par le savant français Hector Aubergier. C'est aux environs de Clermont-Ferrand, dans la plaine de la Limagne, qu'il établit ses champs d'essais, lesquels devinrent très importants.
Après des essais de culture sur toutes les variétés de Laitues du monde entier, il donna la préférence à la Laitue géante (Lactuca. altissima), originaire du Caucase, tant par la quantité de lactucarium qu'elle pouvait fournir que par sa richesse en principes actifs. La Laitue vireuse vient immédiatement après.
C'est en juin, quand les Laitues montent et s'apprêtent à fleurir, que le latex devient abondant. En juillet et en août, les champs expérimentaux d'Aubergier s'animaient du travail des « saigneuses » qui, leur canif à la main, disparaissaient presque complètement au milieu des Laitues géantes. Le latex frais a l'aspect et la consistance de la crème fraîche; il noircit très rapidement la lame des couteaux à inciser et rougit le papier de tournesol. Le lactucarium brut possède une odeur caractéristique, forte, désagréable, vireuse, et une saveur d'une amertume extrême; il était livré alors au commerce en pains aplatis, pesant de 20 à 30g." (In : Cunningham (Scott). - L'Encyclopédie des herbes magiques. (ouvrage numérisé).
Pharmacien de 1ère classe.
Officier de la LH.
1876 : admis à la retraite.

Sources

AN : F17 20048
Catalogue BN.
BA, 1854, n° 60, p. 483 ; BA, t. 10, 1868, p. 467 ; BA, t. 19, 1876, p. 742
Maire (A.). - Catalogue des thèses…, p. 20-21
Site web : http://www.ambre-lune.com/encyclopedie_des%20herbes_magiques.pdf

                


Pour citer cette ressource : Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne] http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/ (consulté le 25-04-2024)
Auteur : Françoise Huguet et Boris Noguès
Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR

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