Etat-civil et famille :
THIRION Didier
Né le 17/2/1763 à Thionville (57).Décédé le 28/12/1815 à Paris (75).
Renseignements complémentaires :
Marié, trois enfants.Profession du père : Artisan.
Carrière :
Postes en faculté:
Poste | Discipline | Année début | année fin | vile |
professeur | littérature latine | 1809 | 1814 | Douai |
Autres activités :
Membre de la congrégation de l'Oratoire.
1790 : avocat à Metz
Député de la Moselle à la Convention. Dans le procès de Louis XVI, il vota la mort du roi. Envoyé en mission, il épura sévèrement les autorités constituées de la Sarthe, de la Mayenne et de l'Eure-et-Loir . C'est principalement contre les fédéralistes et les prêtres qu'il sévit. A La Flèche, il fit brûler sur place publique le coeur de Henry IV et celui de Marie de Médicis qui étaient conservés pieusement dans l'église de cette ville, il s'opposa à Robespierre et prit la défense de Collot-d'Herbois. Cette position l'exposait aux représailles: il fut décrété d'arrestation après Thermidor, mais amnistié par le décret de la Convention pris lors de son ultime séance.
Commissaire central au même département en l'an IV et l'an V
Accusateur public du département de la Lys en l'an VI
Rappelé aux fonctions de commissaire central du département de la Moselle en l'an VII. Fonctions enseignantes hors enseignement supérieur :
Professeur chez les Oratoriens puis précepteur particulier chez le comte de Tréveneuc
Il enseigne durant trois ans au collège de Béthune et deux ans à celui de Metz (1791-1793)
Professeur de belles lettres à l'école centrale de Namur durant trois ans, puis durant sept ans au lycée de Mayence. Publications :
Un Mot aux aristocrates. - (S. l.), 1795, 15 p.
- Mes Réflexions sur les articles constitutionnels décrétés dans la séance du 15 mai 1793. - (Paris) : Impr. nationale, (s. d.,), 6 p.
- Plan d'une éducation nationale spécialement adaptée au district de Thionville. - (S. l. n. d.), 16 p.
- Plusieurs discours prononcés à la Convention nationale.
Autres informations
1789 : bachelier en droit.
Atteint par la loi du 12 janvier 1816 qui le bannissait de France, il s'empoisonna peu après, selon certains historiens, pour d'autres, il mourut à Paris le 28 décembre 1815.
Sources
AN : F17 1427 : enquête 1813, fichier Chervel.
Almanach impérial, 1810, p. 665.
Dictionnaire des conventionnels
Catalogue BN
Robert et Cougny. - Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889.
http://les.guillotines.free.fr/les%20deputes%20regicides.htm
Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne]