Etat-civil et famille :
STURM Charles François Jacques
Né le 29/9/1803 à Genève (99 (Suisse)).Décédé le 18/12/1855 à Paris (75).
Renseignements complémentaires :
Mère : Jeanne Louise Henriette Gremay.
Il reste célibataire.Profession du père : Jean Henri, maître d'arithmétique.
Formation et titres :
Doctorat ès sciences(1836). ().
Sujet : Doctorat non trouvé.
Carrière :
Postes en faculté:
Poste | Discipline | Année début | année fin | vile |
professeur en remplacement de Poisson décédé | mécanique rationnelle | 1840 | 1855 | Paris |
Autres activités :
1826 : Préparateur au laboratoire d'Ampère
1829 : Sous l'influence d'Ampère, il est nommé rédacteur en chef pour les mathématiques du Bulletin des sciences et de l'industrie
1838 : Répétiteur d'analyse au cours de Liouville à l'École polytechnique
1840 : Professeur d'analyse et de mécanique à l'École polytechnique
1840 : Membre de la Royal Society Fonctions enseignantes hors enseignement supérieur :
Donne des cours particuliers pour subvenir à ses besoins. Précepteur au château de Coppet du fils de Madame de Staël, Alphonse Rocca, alors orphelin de père et de mère (1er mai 1823-fin 1824).
Précepteur du fils d'Arago, logeant chez lui à Paris (1825).
1831-1839 : Professeur de mathématiques spéciales au collège Rollin, grâce au soutien d'Arago Publications :
Cours d'analyse de l'École polytechnique, par Ch. Sturm,... revu et corrigé par E. Prouhet,... 7e édition, suivie de la Théorie élémentaire des fonctions elliptiques, par M. H. Laurent. - Paris : Gauthier-Villars, 1884, 2 vol.
- Cours de mécanique de l'École polytechnique, par Ch. Sturm,... Revu et corrigé par A. Prouhet. 5e édition suivie de notes et énoncés de problèmes, par M. de Saint-Germain. - Paris : Gauthier-Villars, 1905, 2 vol., fig.
- Mémoire sur la théorie de la vision. - Paris : Bachelier, 1845, 32 p.
Autres informations
En 1825, il vient à Paris et suit les cours de physique d'Ampère et de Gay-Lussac et les cours de mathématiques de Cauchy et Lacroix à la Sorbonne et au Collège de France.
1837 : chevalier de la LH.
En raison de sa santé défaillante, Sturm dut se faire remplacer à la Sorbonne et à Polytechnique (1851). Il devint obèse et eut une dépression nerveuse. Deux ans plus tard, Sturm reprit quelques-unes de ses activités d'enseignant, mais fut à nouveau malade.
Sources
BU, t. 9, n° 10, 1840, p. 200 ; BA, 1857, n° 94, p. 257
Catalogue BN
AN : F17 21752
Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne]