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Etat-civil et famille :

CHASLES Michel
Né le 15/11/1793 à Epernon (28).Décédé le 18/12/1880 à Paris 7e (75).

Renseignements complémentaires :

Mère : Catherine Emilie Hardouin.
Il est le frère d'Adelphe et le cousin de Philarète.
Il reste célibataire.

Profession du père : Charles Henri, entrepreneur des Ponts et Chaussées, Marchand de bois - Président du tribunal de commerce de Chartres.

Formation et titres :

Grande école : Ecole Polytechnique (1812)

Doctorat ès sciences().

Sujet : Non trouvé, mais doctorat sans doute délivré par décret

Carrière :

Postes en faculté:

PosteDisciplineAnnée débutannée finvile
professeurgéométrie supérieure18461879Paris

Autres activités :

1841-1851 : professeur de géodésie, d'astronomie et de mécanique appliquée à l'École polytechnique.
Agent de change, une liquidation désastreuse le rend à la géométrie.
Son "Aperçu [...] sur l'origine [...] des méthodes en géométrie moderne" (1837) le rend célèbre.
Correspondant de l'Académie des sciences (1839)
Successeur de Libri à l'Institut (1851), ses travaux lui valent le titre d'"Empereur de la géométrie" et la médaille de Copley (1866). Victime de Vrain-Lucas, qui lui vend des fausses lettres autographes de Pascal et de Newton (1861-69), dont il prétend se servir à l'Académie des sciences, il demeure l'un des plus grands mathématiciens
Président du Comité de la Société amicale des anciens élèves de l'École polytechnique.
L'un des fondateurs de la Société des amis des sciences.
1854 : Membre de la Royal Society

Publications :

Aperçu historique sur l'origine et le développement des méthodes en géométrie. - Bruxelles, Impr. M. Hayez, 1837.
- Histoire de l'arithmétique. Recherche des traces du système de l'abacus, après que cette méthode a pris le nom d'algorisme, preuves qu'à toutes les époques, jusqu'au XVIe siècle, on a su que l'arithmétique vulgaire avait pour origine cette méthode ancienne. - Paris : impr. de Bachelier, (s. d.), 12 p.
- Histoire de l'astronomie : sur la découverte des lois. - Paris : Gauthier-Villars, 1867, 24-16-6 p.
- Rapport sur les progrès de la géométrie. - Paris : Impr. nationale, 1870, 388 p.

Autres informations

Il est l'un des héros de la barrière du Trône (30 mars 1814), lors de l'attaque de Paris par les Alliés.
Admis sans examen à l'École des Ponts et chaussées.
Licencié (1815), il est reclassé dans le génie, mais laisse sa place à un camarade moins fortuné.
1868-1869, 1871-1872 : se fait suppléer par O. Bonnet.
1879-1880 : suppléé par Darboux, docteur ès sciences.
Il s'intéresse à la théorie des surfaces. Ses travaux sont insérés dans la "Correspondance sur l'École polytechnique" (1813 et 1815).
Commandeur de la LH

Sources

AN : F17* 3555 : registre des personnels des facultés des sciences
BA, tome 22, 1879, p. 798 ; BA, t. 10, 1868, p. 629 ; BA, t. 14, 1871, p. 390
Catalogue BN
BU, t. 15, n° 83, 1846, p. 200
AN : F17 20395
Déclaration de succession, Archives Seine DQ7 11823-11826
ECn.
Site web : la famille polytechnicienne

                


Pour citer cette ressource : Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne] http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/ (consulté le 19-04-2024)
Auteur : Françoise Huguet et Boris Noguès
Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR

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