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Etat-civil et famille :

MORLAND Pierre
Né le 16/1/1768 à Dijon (21).Décédé le 12/4/1837 à Dijon (21).

Renseignements complémentaires :

Mère : Anne Magnot ou Magniot.
Le 7 septembre 1795, il épouse, à Minot près de Châtillon-sur-Seine, Louise-Françoise Couturier, fille d'un arpenteur, et de Marguerite Guillemot. Sa femme meurt en couches le 24 floréal an V.
Le 18 octobre 1802, il épouse en secondes noces Claudine Gelquin, fille d'Antoine, négociant et propriétaire à Dijon, et de Claudine Dumont. Elle était veuve de François Belime, négociant à Dijon.
Une fille, Anne Caroline qui épousera en 1823, Pierre Perronet.

Profession du père : Charles, commis à la chambre des comptes de Dijon, fils de Thomas, petit cultivateur ou simple artisan au village de Charnay et de Claudine Guillemin.

Formation et titres :

Doctorat ès sciences(1810). ().

Sujet : Médecine : Propositions sur divers objets de médecine théorique et pratique présentées et soutenues à l'École de médecine de Paris, le 13 thermidor an XIII, suivant les formes prescrites par l'art. XI de la loi du 19 ventôse an XI, conformément à la décision du Ministre de l'intérieur du 1er nivôse an XIII, par Pierre Morland. - Paris : de l'Impr. de Didot jeune, an XIII, 1805, 34 p.
Doctorat ès sciences non trouvé, mais délivré par décret, en 1810.

Carrière :

Postes en faculté:

PosteDisciplineAnnée débutannée finvile
professeurhistoire naturelle18091837Dijon
doyen18351837Dijon

Autres activités :

1792-1796 : chirurgien militaire
An VII (c. 1799) : professeur d'anatomie descriptive à l'hospice militaire de Dijon, il y enseigne ensuite la physiologie puis la physique.
1799 : conservateur du cabinet d'histoire naturelle
Membre du conseil municipal de Dijon durant les Cent-jours, il est arrêté le 8 mai 1816, sur l'ordre du secrétaire général de la préfecture, M. de Tessières. Cette incarcération semble avoir été de courte durée. Remis en liberté, Pierre Morland était, peu de temps après, par mesure de police, envoyé en résidence à Flavigny, considéré, dit une lettre du préfet, M. de Tocqueville, adressée au commissaire spécial de police, M. Jollivet, comme étant avec Liegeard l'orphèvre les deux meneurs les plus actifs de Dijon, et ceux qui soutenaient avec le plus de persévérance et de succès l'esprit de mécontentement.
1830 : il est à nouveau conseiller municipal à Dijon.

Fonctions enseignantes hors enseignement supérieur :

Vers 1798 : employé comme bibliothécaire et comme chargé de cours d'histoire naturelle à l'école centrale de Saône-et-Loire.

Autres informations

1805 : docteur en médecine.
Chaire vacante de 1818 à 1821.

Sources

AN : F17 1426 : enquête 1813 ; F17 21367
Almanach impérial, 1810, p. 665.
BU, tome 6, n° 124, p. 105.
Catalogue BN : rien d'autre que sa thèse.
Site web : www.sabix.org/bulletin/b27/morland.html (notice de Pierre Perrenet)

                


Pour citer cette ressource : Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne] http://facultes19.ish-lyon.cnrs.fr/ (consulté le 25-04-2024)
Auteur : Françoise Huguet et Boris Noguès
Droits d'auteur : Creative Commons by-nc-sa 3.0 FR

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