Etat-civil et famille :
MONNIER Charles Émile
Né le 12/3/1820 à Amiens (80).Décédé le 9/4/1882 à Poitiers (86).
Renseignements complémentaires :
En 1847, il épouse Louise Léonide Demarconnay, fille d'un agent de change.
Deux enfants.
Sa fille, Blanche, sombre dans la folie à l'âge de 23 ans.
Son fils, Marcel, sera sous-préfet.Profession du père : Coiffeur
Formation et titres :
Agrégation : lettres(1844). Rang : 5e.
Grande école : Ecole Normale Supérieure (1840)
Doctorat ès lettres(1866). (Paris).
Sujet : Thèse latine : De Rhetoricae discipulis ac magistris per Orientem in quarto christiani aevi seculo. - Parisiis : e typis C. Lahure, 1866, 67 p.
Thèse française : Histoire de Libanius ; 1re partie : Examen critique de ses mémoires depuis l'époque de sa naissance jusqu'à l'année 355 après J.-C. - Paris : impr. de C. Lahure, 1866, II-179 p.
Carrière :
Postes en faculté:
Poste | Discipline | Année début | année fin | vile |
chargé de cours | littérature française | 1866 | 1868 | Poitiers |
professeur | littérature française | 1869 | 1879 | Poitiers |
professeur | littérature ancienne | 1879 | 1881 | Poitiers |
doyen en remplacement de Bertereau | | 1875 | 1879 | Poitiers |
Fonctions enseignantes hors enseignement supérieur :
Professeur de rhétorique au lycée de Poitiers Publications :
Conférences scientifiques et littéraires des Facultés de Poitiers. Fondation de l'Académie française. - Niort : L. Clouzot, 1867, 24 p.
- Cours de littérature française à la Faculté des lettres de Poitiers ; chargé du cours : M. Monnier. Leçon d'ouverture, 15 décembre 1866. - Poitiers : impr. de A. Dupré, 1866, 24 p.
Autres informations
Il fait ses études au collège Bourbon.
1842 : licencié ès lettres.
1880 : admis à la retraite.
Son épouse est accusée d'avoir laisser leur fille dans un état d'abandon extrême, elle est arrêtée le 24 mai 1901, conduite à la prison de Poitiers où elle mourut le 8 juin suivant. Son fils Marcel est poursuivi pour la même affaire et condamné par le Tribunal correctionnel de Poitiers pour complicité de violences et voies de fait en aidant sa mère dans la consommation du délit. Condamné à quinze mois de prison, il fait appel et la Chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Poitiers, dans son arrêt du 20 novembre 1901, l'acquitta au motif qu'on "ne saurait comprendre un délit de violences ou voies de fait sans violences".
Sources
BA, t. 10, 1868, p. 11 ; BA, t. 18, 1875, p. 61; BA, 1880, p. 42.
Catalogue BN
Site web : sequestreedepoitiers.free.fr/Famille.htm
Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne]