Etat-civil et famille :
MAURY Alfred Louis Ferdinand
Né le 24/3/1817 à Meaux (77).Décédé le 12/2/1892 à Paris 6e (75).
Renseignements complémentaires :
Mère : Aglaé Euphrasie Picard.
Il épouse Anna Smith.Profession du père : Maxime Louis Charlemagne Ferdinand, ingénieur des Ponts et Chaussées.
Carrière :
Postes en faculté:
Poste | Discipline | Année début | année fin | vile |
professeur suppléant de Guigniaut | histoire et morale | 1861 | 1862 | Collège France |
professeur | histoire et morale | 1862 | 1892 | Collège France |
Autres activités :
1836 : surnuméraire à la BN
avocat
1844 : sous-bibliothécaire à l'Institut
1865 : directeur des Archives nationales
1875 : directeur d'études à l'EPHE.
Président de la société royale des antiquaires de France (1843), secrétaire de la Société de géographie de Paris et directeur de son Bulletin. Publications :
Les Académies d'autrefois. L'ancienne Académie des inscriptions et belles-lettres. - Paris, Didier, 1864, 456 p.
- Les Académies d'autrefois. L'ancienne Académie des sciences. - Paris, Didier, 1864, VIII-395 p.
- Croyances et légendes de l'Antiquité : essais de critique appliqués à quelques points d'histoire et de mythologie. - Paris : Didier, 1863, 411 p.
- De l'Hallucination envisagée au point de vue philosophique et historique, ou Examen critique de l'opinion émise par M. Brierre de Boismont, touchant les caractères auxquels on doit reconnaître l'hallucination chez certains personnages célèbres de l'histoire. - Paris : impr. de Bourgogne et Martinet, 1845, 22 p.
- Essai historique sur la religion des Aryas pour servir à éclairer les origines des religions hellénique, latine, gauloise et slave. - Paris : A. Leleux, 1853, II-77 p.
- Les Fées du Moyen Âge, recherches sur leur origine, leur histoire et leurs attributs, pour servir à la connaissance de la mythologie gauloise. - Paris : Ladrange, 1843, IX-102 p.
- La magie et l'astrologie dans l'antiquité et au Moyen Âge, ou Étude sur les superstitions païennes, qui se sont perpétuées jusqu'à nos jours. - Paris : Didier, 1860, II-450 p.
Autres informations
Il prépare d'abord le concours de Polytechnique, mais abandonne et fait des études de droit.
Licencié en droit et docteur en médecine.
1890 : se fait suppléer par Longnon.
Commandeur de la LH.
Sources
Catalogue BN
BAIP, t. 2, 1890, p. 927
Archives numérisées de Seine-et-Marne, commune de Meaux, ECn, p. 43.
Archives numérisées de Paris, 6e arrondissement, ECd, p. 24.
Françoise Huguet et Boris Noguès, «Les professeurs des facultés des lettres et des sciences en France au XIXe siècle (1808-1880)», juin 2011 [en ligne]